Bienvenue dans mon univers où jeux vidéo, chats, créativité et chaos TDAH se croisent ! Je suis Myzra, passionnée de tricot, de lectures et d'écriture spontanée. Ici, je partage mes défis, mes projets et mon quotidien avec humour et bienveillance.
Et si derrière le glamour d’Hollywood se cachait une histoire de lutte, de courage et de contradictions ?
Il y a environ deux ( merci mon TDAH) , je ne me rappelle plus quand j'ai dévoré ce roman Et Hollywood créa Scarlett de François-Guillaume Lorrain, et quelle lecture ! Je pensais simplement plonger dans les coulisses d’un grand film, mais j’ai découvert bien plus que ça : une fresque fascinante sur l’Amérique des années 1930, ses contradictions, ses rêves et ses blessures.
Raconter la genèse de Autant en emporte le vent, c’est raconter une véritable épopée. David O. Selznick, producteur visionnaire (et un peu tyrannique), veut à tout prix réaliser “le plus grand film de tous les temps”. Et pour y parvenir, il n’épargne rien : des décors grandioses, des milliers de costumes, des nuits entières de tournage, des crises de nerfs…
On sent presque la fièvre d’Hollywood à travers les pages, ce mélange de folie, de perfectionnisme et d’orgueil qui a façonné une légende.
Et puis il y a la question qui obsède tout le monde : qui sera Scarlett O’Hara ?
Pendant trois ans, le studio auditionne des centaines d’actrices, des stars et des inconnues, jusqu’à ce qu’apparaisse Vivien Leigh, lumineuse, obstinée, complexe.
C’est un des passages que j’ai le plus aimés : cette quête presque mystique d’un visage, d’une voix, d’une femme capable de porter tout un mythe sur ses épaules.
Mais le roman ne se contente pas de raconter les paillettes : il nous plonge aussi dans l’envers du décor, celui qu’Hollywood préférait taire.
On y parle de ségrégation, de violences, de rôles humiliants imposés aux acteurs noirs, et d’une société qui voulait bien du talent noir, mais pas de sa présence à la même table.
Le parcours d’Hattie McDaniel m’a bouleversé. Elle qui fut la première actrice noire oscarisée, mais qui dut se battre pour exister, pour être reconnue, et parfois même pour être simplement acceptée sur un plateau.
François-Guillaume Lorrain réussit un tour de force : il mêle la rigueur historique à une écriture fluide, vivante, pleine d’émotion. On tourne les pages comme on suivrait un film haletant.
Et les photos au milieu de l’ouvrage ! Quelle merveille. Elles rendent tout cela encore plus réel, plus incarné — on a l’impression d’être sur le tournage, de sentir la poussière, la tension, la passion.
Ce livre m’a donné envie de revoir le film, mais surtout de relire le roman de Margaret Mitchell, avec un autre regard. De comprendre ce qu’il disait de son époque, de ses illusions, de ses silences.
Je me suis dit que Et Hollywood créa Scarlett n’était pas seulement une histoire de cinéma : c’est une histoire d’humanité, de courage, de contradictions.
Un hommage à la création, mais aussi une mise en lumière de ce qu’elle coûte — à ceux qui la rêvent, à ceux qui la vivent, et à ceux qu’elle invisibilise.
Un livre à lire absolument, que vous aimiez Autant en emporte le vent ou simplement les grandes histoires de passion et de lutte.
💬 Et vous, avez-vous lu Et Hollywood créa Scarlett ?
Qu’avez-vous ressenti face à cette plongée dans l’envers du décor d’Hollywood ?
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